A l’heure où la technologie avance à grands pas, l’apparition future de la voiture sans conducteur est déjà sur toutes les lèvres. Si le concept a déjà fait l’objet de nombreux tests et essais, la voiture totalement autonome suscite encore quelques interrogations.
Des avis encore mitigés sur le sujet
Véritable innovation dans le monde de l’automobile, la voiture autonome a su séduire de nombreux pays. En tête de liste, le Japon annonce le lancement d’une phase expérimentale d’ici quelques années. L’Angleterre ne tarde pas à suivre le courant, et se joint à cette initiative en Janvier 2015. Du côté des Canadiens, l’avis ne semble pas être le même, estimant que cette technologie n’était pas encore à leur portée. Pour ce qui est de la France, les constructeurs sont fermes sur le sujet : le concept n’est pas viable, du moins avant une bonne dizaine d’années.
Le grand public, quant à lui, se languit de découvrir la voiture automatique, même si beaucoup restent assez perplexes. Par ailleurs, une étude menée sur près de 2000 automobilistes a affirmé que 75 % de ceux-ci seraient prêts à lâcher le volant et accueillir la voiture autonome.
Des obstacles routiers et législatifs
Bien que la technologie soit prometteuse, de nombreuses contraintes font obstacle à la concrétisation du projet. Ces dernières ne sont pas d’ordre technique, mais plutôt réglementaire. La mise en service des voitures automatiques inclut de nombreux changements dans le domaine législatif. Il faudra par exemple régler le problème de responsabilité en cas d’accident : une loi spécifique devra être créée pour régir les voitures sans conducteurs.
Au même titre, les réseaux routiers n’offrent pas la possibilité d’accueillir des véhicules autonomes pour l’instant. L’inadaptation des routes, des feux et panneaux de signalisation, etc. Des marquages au sol devront également être aménagés afin que le véhicule puisse circuler sans dangers.
La voiture intelligente : une transition pas à pas
Le véhicule autonome existe déjà, bien qu’il ne le soit pas en intégralité. Aujourd’hui, on assiste à un véritable développement au sein du milieu automobile. Les différents niveaux se sont, au fil des années, succédés : régulateur de vitesse et alerte de sécurité automatique ; système « park assist » (la voiture peut fonctionner et se garer automatiquement, sans l’intervention de son conducteur pendant une durée assez limitée.) Plus récemment, un autre niveau vient de faire son apparition : la voiture niveau 3. Celle-ci assiste son conducteur, et prend le relais en cas de bouchons, par exemple. Cette assistance est cependant de courte durée, car dès que la circulation reprend, le conducteur reprend le contrôle.
Bref, la voiture autonome, ce n’est pas pour tout de suite, mais la transition s’opère doucement, sans pressions.